جمال عبد القادر الجلاصي
28/05/2007, 12:51 PM
Des fleuves ignorant la peur
Dr : jamel Morsi
Traduction : jamel jlassi / Tunisie
(1)
Aux goélands des ailes de cornalines et d’eaux
à moi la stupeur des marguerites
Et à toi la gloire que tu arroses à ton aise
D’une cruche de poterie et d’argile
Ils ont des yeux en verres
Et des pattes d’éléphant écrasant le rêve d’un oiseau
Qui les dévisage de haut fièrement
Et sourit
Il les arrose par des pots lumineux
Quiconque peut les casser
Quiconque peut boire de sa fraîcheur
Jusqu’à l’isthme suprême…
Est- ce de l’argent éblouissant
Ou bien la voix de Abd Al halim voyageant
comme une lumière parmi les ténèbres des lieux…
Et l’enfant draguant une alouette volant à haute altitude
S’arrêtant devant ton sourire éternel…
Secouant ses plumes trempées par ton amour ardent,
lors de sa venu plaignant son arrogance.
Ton orange est divisée :
sa moitié c'est le cœur submergé par l’amour et l’insomnie,
Il s’est alors plongé comme un oiseau
Dans les flots migrateurs…
Et l’autre moitié, c’est ce qui reste de la nuit triste
(2)
Rêveur, il sommeillait sur la plage des palmiers
Lavant ses rêves par la lumière
Louant celui qui a donné aux eaux leurs forces,
Aux lumières leurs Arabismes,
Et aux palmiers leurs virilités…
Oh mon ami !
Depuis la découverte de l’intimité de l’amour,
savais tu que derrière les mers il y avaient
des navires qui menaient vers toi une escadre d’ Awakys ???
Et une heure de malchance
Et un moment de détresse,
Alors, tu t’es endormie, plongé dans le rêve…
savais tu que les diables étaient venus
pour habiter les sables et les canicules ???
Pas pour la beauté de tes yeux
Mais pour qu’ils avalent la baleine
Mon ami d’antan !
J’écrirais sur mon carnet une seule phrase :
« Tu ne mourrais jamais
(3)
« Mijana »
la chanson du fleuve se faufile à travers
les oreilles de l’argile..
elle réveille tous les dauphins
du fond du sommeille
sous les cendres des labyrinthe
et du silence.
Elle sonne les glas des villes du péché et de la répression
Elle fatigue l’oreille du ministre de la défense
La fillette comme un pigeon
roucoulant dans les prairies
« Donne moi la flûte »
pour faire entendre au loup ma chanson
« Chante Oh ! oiseau de paix…
je suis une fillette … »
peut- être arrêterait il les rites de hurlement
puis il sécherait ce qui reste de sans
sur ses griffes…
(4)
Tu es si profond,
Comme mes blessures…
Faisant preuve de bravoure.
- ce qui me manque, Hélas! -
Mais je te trouve triste, dissimulant tes larmes
Entre les rochers, et au fond de moi-même
Hé! Je jure que ta liberté est plus difficile
A cette époque noirâtre…
Il viendrait après nous une génération
Qui te libérerait
Qui briserait les fers
Et ses chevaux henniraient
Dans les vastes prairies…
tu roderais au large d'une mer d'agate
Et de brillance …
Puis tu planerais aux cieux comme un ange.
Dr : jamel Morsi
Traduction : jamel jlassi / Tunisie
(1)
Aux goélands des ailes de cornalines et d’eaux
à moi la stupeur des marguerites
Et à toi la gloire que tu arroses à ton aise
D’une cruche de poterie et d’argile
Ils ont des yeux en verres
Et des pattes d’éléphant écrasant le rêve d’un oiseau
Qui les dévisage de haut fièrement
Et sourit
Il les arrose par des pots lumineux
Quiconque peut les casser
Quiconque peut boire de sa fraîcheur
Jusqu’à l’isthme suprême…
Est- ce de l’argent éblouissant
Ou bien la voix de Abd Al halim voyageant
comme une lumière parmi les ténèbres des lieux…
Et l’enfant draguant une alouette volant à haute altitude
S’arrêtant devant ton sourire éternel…
Secouant ses plumes trempées par ton amour ardent,
lors de sa venu plaignant son arrogance.
Ton orange est divisée :
sa moitié c'est le cœur submergé par l’amour et l’insomnie,
Il s’est alors plongé comme un oiseau
Dans les flots migrateurs…
Et l’autre moitié, c’est ce qui reste de la nuit triste
(2)
Rêveur, il sommeillait sur la plage des palmiers
Lavant ses rêves par la lumière
Louant celui qui a donné aux eaux leurs forces,
Aux lumières leurs Arabismes,
Et aux palmiers leurs virilités…
Oh mon ami !
Depuis la découverte de l’intimité de l’amour,
savais tu que derrière les mers il y avaient
des navires qui menaient vers toi une escadre d’ Awakys ???
Et une heure de malchance
Et un moment de détresse,
Alors, tu t’es endormie, plongé dans le rêve…
savais tu que les diables étaient venus
pour habiter les sables et les canicules ???
Pas pour la beauté de tes yeux
Mais pour qu’ils avalent la baleine
Mon ami d’antan !
J’écrirais sur mon carnet une seule phrase :
« Tu ne mourrais jamais
(3)
« Mijana »
la chanson du fleuve se faufile à travers
les oreilles de l’argile..
elle réveille tous les dauphins
du fond du sommeille
sous les cendres des labyrinthe
et du silence.
Elle sonne les glas des villes du péché et de la répression
Elle fatigue l’oreille du ministre de la défense
La fillette comme un pigeon
roucoulant dans les prairies
« Donne moi la flûte »
pour faire entendre au loup ma chanson
« Chante Oh ! oiseau de paix…
je suis une fillette … »
peut- être arrêterait il les rites de hurlement
puis il sécherait ce qui reste de sans
sur ses griffes…
(4)
Tu es si profond,
Comme mes blessures…
Faisant preuve de bravoure.
- ce qui me manque, Hélas! -
Mais je te trouve triste, dissimulant tes larmes
Entre les rochers, et au fond de moi-même
Hé! Je jure que ta liberté est plus difficile
A cette époque noirâtre…
Il viendrait après nous une génération
Qui te libérerait
Qui briserait les fers
Et ses chevaux henniraient
Dans les vastes prairies…
tu roderais au large d'une mer d'agate
Et de brillance …
Puis tu planerais aux cieux comme un ange.