ÇáãÓÇÚÏ ÇáÔÎÕí ÇáÑÞãí

ãÔÇåÏÉ ÇáäÓÎÉ ßÇãáÉ : Index de l’Animal ÝåÑÓÊ ÇáÍíæÇä / ÇáãäÕÝ ÇáæåÇíÈí



ÌãÇá ÚÈÏ ÇáÞÇÏÑ ÇáÌáÇÕí
30/06/2007, 12:22 PM
Index de l’Animal


Moncef Al whaibi / Tunisie

Traduction : jamel jlassi

« L’animal dans l’univers comme l’eau dans l’eau »
George Batail


1- Comme l’escargot d’Axel Torscail

A pas d’escargot j’avance dans mes cinquantaines
Je me recroqueville et je m’adopte
Glissant dans un tunnel sans début ni fin,
(Axel torscail l’a nommé son identité).
Mon corps est à ma main
Et ma route est en lui
Peu m’importe que mes rêves soient celles d’un prophète ou d’un blasphémateur.

Et, ici, maintenant
Dans une coquille où ni l’eau ni le vent ne s’infiltrent,
Accrochée au cime d’une figue de barbarie,
Je regarde en bas et je dis :
Vraiment, rien ne me manque que la terre !
Kairouan- automne 2005


2- Comment on ne s’est pas volé ?


Debout à la porte du Kairouan comme si j’étais
Levons pleurer au souvenir d’un amant et d’une maison

Une maison sans portes ni fenêtres
Nous se savions jamais comment y entrer ni en sortir
Nous savions que la passion est la sœur du soleil


Et nous y avions appris comment imiter l’eau.

Je ne me souviens que des vignes :
Couloires et rideaux pendants sur terre
Que de mon ombre pénétrant le tien ou en sortir :
Une grappe de raisins aux couleurs d’une violette blanche.

Comment donc ?
Nous n’avions pas vu cette fleur bleue
Emergeant en haut du tisane
Ni l’oiseau imitant le ciel !?

ÌãÇá ÚÈÏ ÇáÞÇÏÑ ÇáÌáÇÕí
30/06/2007, 12:22 PM
Index de l’Animal


Moncef Al whaibi / Tunisie

Traduction : jamel jlassi

« L’animal dans l’univers comme l’eau dans l’eau »
George Batail


1- Comme l’escargot d’Axel Torscail

A pas d’escargot j’avance dans mes cinquantaines
Je me recroqueville et je m’adopte
Glissant dans un tunnel sans début ni fin,
(Axel torscail l’a nommé son identité).
Mon corps est à ma main
Et ma route est en lui
Peu m’importe que mes rêves soient celles d’un prophète ou d’un blasphémateur.

Et, ici, maintenant
Dans une coquille où ni l’eau ni le vent ne s’infiltrent,
Accrochée au cime d’une figue de barbarie,
Je regarde en bas et je dis :
Vraiment, rien ne me manque que la terre !
Kairouan- automne 2005


2- Comment on ne s’est pas volé ?


Debout à la porte du Kairouan comme si j’étais
Levons pleurer au souvenir d’un amant et d’une maison

Une maison sans portes ni fenêtres
Nous se savions jamais comment y entrer ni en sortir
Nous savions que la passion est la sœur du soleil


Et nous y avions appris comment imiter l’eau.

Je ne me souviens que des vignes :
Couloires et rideaux pendants sur terre
Que de mon ombre pénétrant le tien ou en sortir :
Une grappe de raisins aux couleurs d’une violette blanche.

Comment donc ?
Nous n’avions pas vu cette fleur bleue
Emergeant en haut du tisane
Ni l’oiseau imitant le ciel !?

ÌãÇá ÚÈÏ ÇáÞÇÏÑ ÇáÌáÇÕí
10/09/2007, 12:16 PM
« L’animal dans l’univers comme l’eau dans l’eau »
George Batail