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ãÔÇåÏÉ ÇáäÓÎÉ ßÇãáÉ : Un printemps sans hennissement



ãÍãÏ ÚãÇÑí
29/09/2007, 06:10 AM
Mohamed AMMARI


Un basilic
sur mes lèvres
aperçoit l'azur des vents
essuie les chagrins de la nuit
avec un mouchoir d'eau
part
loin
loin
elle m'est venue
du clair de la nostalgie
un iris vert
portant l'odeur de la terre
et des oiseaux d'herbes
partent sans ailes
mes mains peintes du lexique d'amour
ramassent les ah du val
enlacent les épis
alors ma chanson est assoiffée
de vibrations des cils
entre les corridors de l'oubli
ton parfum se cache
ô dormeuse
entre les lèvres
dans les nuits de la pluie
je plante mon coeur sous l'ombre des palmiers
il s'épanouit en mélodies
et en confidences souffrantes
je pose ma tête sur les rues de mes jours
les arbres de la route m'interrogent
sur un printemps qui ne hennit plus parmi nous
sur un soleil qui a réveillé
la rougeur du crépuscule
dans une mer agitée
ayant illuminé dans mes profondeurs
le parfum d'une femme
que j'avais tété
avec le lait du matin


Traduit par Mohamed El Fakhkhari