جمال عبد القادر الجلاصي
08/10/2008, 12:21 PM
Le Léviathan
Mourad Amdouni / Tunisie
Traduit par : jamel jlassi
-1-
C’est fini…
Les choses reviendraient, comme avant, à leurs noms,
Et l’âme reprendrait sa passion du frisson d’argile…
Et je donnerais, dans quelques instants, ma paume gauche à sa droite,
Pour dessiner sur nos sables Les anges tombants des trous d’ozone,
Et se divisant en nuage dépucelé au face du mur…
-2-
C’est fini…
Mon cadavre est un poème sans rime,
Comme s’il était un éclat purulent dans l’Isthme suprême…
Et le vent déracine de mon sang la couleur de son pavillon, afin qu’il devienne un épouvantail pour la belle bruine…
3
C’est fini…
Tente…après tente,
je palpite l’absurdité de la création,
Et j’élis des psaumes, pour les trahisons………
je me guide dans les ténèbre des confessions par une toile d’araignée
Pour prouver au vent :
- L’efficacité des talismans
- L’efficacité de notre charme
- …………………………….
- …………………………….
4
Contenté du pluie semée par le vent,
je me sens désaltéré
…………………….
Je narre aux vagues
l’ardeur de se cacher derrière l’hydrogène enchâssé par du sang
Lorsque un nuage se ramollit
Ou lorsque la mousse de l’argile se trompe par la salive interdite…
Interdit à la mer De se guider que de notre étoile
Puisque l’égarement est notre jeu prescrit
………………..
D’une fente de ce monde béant
Nous
T
O
M
B
O
N
S
Comme des fantômes
Entre les trous des civilisations
Au fond du cerveau égaré par l’angoisse de l’absence…
……………………..
Toute chose ressemble à sa sale copie :
Le retour des Tatars
Et les cow-boys transmutés des gênes d’excréments humains…
La révolte d’une main sciée qui lapide le passé
En jouissant par les images du corps chargé par la plus-value,
Et les équations de la sale guerre…
5
C’est fini…
Etat…
Par état … les anciens
Arbres
Tombèrent De nos
sangs…
Les vents de l’automne déracinent nos membres
Afin que nous ne tendons pas notre ultime fleur au papillon orphelin.
Et les nouveaux dictionnaires nous brossent de ses vocabulaires
Comme de la poussière triste dans les abîmes de l’enfer
…………….
6
Nous conjuguons la forme de notre défaite d’une fleur sauvage
Et nous faisons voler – malgré nous- une volée d’oiseaux de nos illusions
Puisqu’on pourrait pas savoir les trappes que cachent nos souhaits derrière les chants d’amour
Et les bombes que sèment les colombes complexes sur les chants bédouins
On ne pourrait jamais reprendre les formes primaires de nos illusions sans votre révélation dans les caves nuageuses
7
C’est fini…
Toute l’effusion qui est resté au vent a été dispersé
par les anciens testaments
Et passé en contrebande aux casques des ténèbres…
8
La paix est sur nous
Sur nous se pose la paix
Un crâne porté
Par une vague
De l’ancien mirage…
Et un cercueil vitré
Pour un nuage déplumé
Dans la brume
…………………………
9
La paix est sur nous,
Les routes frauduleuses comme des labyrinthes
Exigent que nous saluions une étoile fanée
Et que nous finissons notre langage préliminaire, à notre patrie……..dans l’absence…
Peut-être le créateur lèverait-il le voile de l’éclaire
Du bouchée d’argile ?
Et mouillerait-il d’une eau rosée notre cadavre ?
Et peut-être nous serons portés en cachette par un tank
A une mélodie triste pour une chanson matinale
……………….
10
Un matin…
Comme tous les matins finis………….est fini…
Nous immigrerons après deux kiblah vers un sperme assoiffé
Et nous rendrons à la frayeur sa pression mortelle…
Après, nous divaguerons …. Divaguerons…
Puis nous dormirons
……………
Mourad Amdouni / Tunisie
Traduit par : jamel jlassi
-1-
C’est fini…
Les choses reviendraient, comme avant, à leurs noms,
Et l’âme reprendrait sa passion du frisson d’argile…
Et je donnerais, dans quelques instants, ma paume gauche à sa droite,
Pour dessiner sur nos sables Les anges tombants des trous d’ozone,
Et se divisant en nuage dépucelé au face du mur…
-2-
C’est fini…
Mon cadavre est un poème sans rime,
Comme s’il était un éclat purulent dans l’Isthme suprême…
Et le vent déracine de mon sang la couleur de son pavillon, afin qu’il devienne un épouvantail pour la belle bruine…
3
C’est fini…
Tente…après tente,
je palpite l’absurdité de la création,
Et j’élis des psaumes, pour les trahisons………
je me guide dans les ténèbre des confessions par une toile d’araignée
Pour prouver au vent :
- L’efficacité des talismans
- L’efficacité de notre charme
- …………………………….
- …………………………….
4
Contenté du pluie semée par le vent,
je me sens désaltéré
…………………….
Je narre aux vagues
l’ardeur de se cacher derrière l’hydrogène enchâssé par du sang
Lorsque un nuage se ramollit
Ou lorsque la mousse de l’argile se trompe par la salive interdite…
Interdit à la mer De se guider que de notre étoile
Puisque l’égarement est notre jeu prescrit
………………..
D’une fente de ce monde béant
Nous
T
O
M
B
O
N
S
Comme des fantômes
Entre les trous des civilisations
Au fond du cerveau égaré par l’angoisse de l’absence…
……………………..
Toute chose ressemble à sa sale copie :
Le retour des Tatars
Et les cow-boys transmutés des gênes d’excréments humains…
La révolte d’une main sciée qui lapide le passé
En jouissant par les images du corps chargé par la plus-value,
Et les équations de la sale guerre…
5
C’est fini…
Etat…
Par état … les anciens
Arbres
Tombèrent De nos
sangs…
Les vents de l’automne déracinent nos membres
Afin que nous ne tendons pas notre ultime fleur au papillon orphelin.
Et les nouveaux dictionnaires nous brossent de ses vocabulaires
Comme de la poussière triste dans les abîmes de l’enfer
…………….
6
Nous conjuguons la forme de notre défaite d’une fleur sauvage
Et nous faisons voler – malgré nous- une volée d’oiseaux de nos illusions
Puisqu’on pourrait pas savoir les trappes que cachent nos souhaits derrière les chants d’amour
Et les bombes que sèment les colombes complexes sur les chants bédouins
On ne pourrait jamais reprendre les formes primaires de nos illusions sans votre révélation dans les caves nuageuses
7
C’est fini…
Toute l’effusion qui est resté au vent a été dispersé
par les anciens testaments
Et passé en contrebande aux casques des ténèbres…
8
La paix est sur nous
Sur nous se pose la paix
Un crâne porté
Par une vague
De l’ancien mirage…
Et un cercueil vitré
Pour un nuage déplumé
Dans la brume
…………………………
9
La paix est sur nous,
Les routes frauduleuses comme des labyrinthes
Exigent que nous saluions une étoile fanée
Et que nous finissons notre langage préliminaire, à notre patrie……..dans l’absence…
Peut-être le créateur lèverait-il le voile de l’éclaire
Du bouchée d’argile ?
Et mouillerait-il d’une eau rosée notre cadavre ?
Et peut-être nous serons portés en cachette par un tank
A une mélodie triste pour une chanson matinale
……………….
10
Un matin…
Comme tous les matins finis………….est fini…
Nous immigrerons après deux kiblah vers un sperme assoiffé
Et nous rendrons à la frayeur sa pression mortelle…
Après, nous divaguerons …. Divaguerons…
Puis nous dormirons
……………