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ãÔÇåÏÉ ÇáäÓÎÉ ßÇãáÉ : Jean-jacques rousseau- les confessions



ãÍãÏ ÓíÝ ÇáÏíä-ØÇáÈ ÊÑÌãÉ
10/01/2009, 03:02 PM
JEAN-JACQUES ROUSSEAU
(1712 - 1778)

LES CONFESSIONS


sur ce lien: http://un2sg4.unige.ch/athena/rousseau/confessions/jjr_conf_00.html


Discours sur les Sciences et les Arts

http://un2sg4.unige.ch/athena/rousseau/jjr_sca.html

Du Contrat Social

http://www.microserve.net/~gallanar/rousseau/contrat.htm

Emile

http://projects.ilt.columbia.edu/iltweb/pedagogies/rousseau/index.html







Biographie de Jean-Jacques Rousseau :

Ecrivain et philosophe français, né à Genève dans une famille calviniste. Jean-Jacques Rousseau, qui est orphelin de mère, est abandonné par son père à l'âge de 10 ans et élevé par son oncle. Son éducation se fait au gré de ses fugues, de ses errances à pied, et de ses rencontres, en particulier Mme de Warens. Sa maîtresse et bienfaitrice qui influencera son œuvre s'attache à parfaire son éducation et le contraint à se convertir au catholicisme. En 1741, Jean-Jacques Rousseau devient précepteur des enfants de Mme de Mably à Lyon. Passionné de musique, il élabore un système de notation musicale qui ne rencontre pas le succès espéré à Paris. Après un séjour à Venise, il retourne à Paris et se lie d'amitié avec Diderot qui lui demande d'écrire des articles sur la musique pour l'Encyclopédie. Jean-Jacques Rousseau vit en ménage avec Thérèse Levasseur, modeste servante, avec laquelle il a cinq enfants. Ne pouvant les élevés correctement, il les confie aux Enfants-trouvés, ce que lui reprocheront plus tard ses ennemis.

Jean-Jacques Rousseau acquiert la gloire en 1750 avec son "Discours sur les sciences et les arts". Il y prend comme hypothèse méthodologique ce qui va devenir le thème central de sa philosophie : l'homme naît naturellement bon et heureux, c'est la société qui le corrompt et le rend malheureux. Il réfute ainsi la notion de péché originel. Jean-Jacques Rousseau retourne dans sa patrie d'origine en 1754 et retrouve la religion calviniste. Après un séjour chez Mme d'Epinay, il est recueilli à Montmorency en 1757 par le maréchal de Luxembourg et va y passer les années les plus fécondes de son existence.

Son oeuvre principale, "Du contrat social", analyse les principes fondateurs du droit politique. Pour Rousseau, seule une convention fondamentale peut légitimer l'autorité politique et permettre à la volonté générale du peuple d'exercer sa souveraineté. Il va plus loin que Montesquieu et Voltaire dans la défense de la liberté et de l'égalité entre les hommes, en proposant un ordre naturel qui concilie la liberté individuelle et les exigences de la vie en société. Le "Contrat social" a inspiré la Déclaration des Droits de l'Homme et toute la philosophie de la Révolution. Son influence a été également importante sur la philosophie allemande (Kant, Fichte...)

Dans "L'Emile ou l'Education", Jean-Jacques Rousseau soutient que l'apprentissage doit se faire par l'expérience plutôt que par l'analyse. Il y professe également une religion naturelle, sans dogme, par opposition à la révélation surnaturelle, ce qui lui vaut d'être condamné en 1762 par le parlement de Paris. Il se réfugie alors en Suisse puis en Angleterre où il est hébergé par David Hume avec lequel il se brouille rapidement. Il revient en France en 1769.

Critiqué par les philosophes et attaqué par Voltaire (qui se moque de sa théorie où la société dénature l'homme), Jean-Jacques Rousseau se sent persécuté. Il tente de se défendre et de s'expliquer dans "Les Lettres écrites de la montagne" et les "Confessions". Attisée par Voltaire, la population va même jusqu'à lapider sa maison et brûler ses livres. Les dernières années de sa vie se passent à Ermenonville dans la maladie et l'isolement.

Rousseau expose ses idées religieuses dans la Profession de foi du vicaire savoyard, incluse dans "l'Emile". Il considère que la matière ne peut se mouvoir par elle-même et pose la nécessité d'une volonté transcendante. Sans chercher à prouver ses idées, mais par le seul élan du coeur, il souscrit à la "religion naturelle" ou déisme, qui lui permet d'accéder à Dieu sans l'intermédiaire des textes sacrés ou du clergé. Le doute lui étant insupportable, sa foi en Dieu n'est pas issue de la raison comme celle des autres déistes de son siècle, mais vient de ce qu'il ressent, des sentiments intimes. Dans une vision qui se veut optimiste, il considère les malheurs des hommes comme nécessaires à l'harmonie universelle et se console par la croyance en l'immortalité. Bien que perçu comme un hérétique par les protestants et les catholiques, Rousseau se dit cependant chrétien, et disciple de Jésus, tout en se livrant au libre examen des dogmes.

d'autres liens:

Encyclopédie thématique Jean-Jacques Rousseau

http://www.agora.qc.ca/rousseau


Ecole Jean-Jacques Rousseau
http://www.ambafrance-ma.org/efmaroc/rousseau/index.php

http://www.arabswata.org/forums/imgcache/5077.imgcache.gif

Edward Francis
10/01/2009, 08:01 PM
M. ãÍãÏ ÓíÝ ÇáÏíä

Ravi de votre retour, avec des sujets « très intéressent »

Merci


Edward Francis

Montréal, Canada

Le Samedi, 10 / 01 / 2009

ãÍãÏ ÓíÝ ÇáÏíä-ØÇáÈ ÊÑÌãÉ
10/01/2009, 08:43 PM
Je vous remercie beacoup M, Edward Francis de votre geste le plus gentil.
Je suis ouvert pour tout les critiques et les opinios des maîtres
content d'avoir mes sujets lus par vous monsieur.

respects

ãÍãÏ ÓíÝ ÇáÏíä-ØÇáÈ ÊÑÌãÉ
11/01/2009, 07:27 AM
Citations de Jean-Jacques Rousseau

"Le plus lent à promettre est toujours le plus fidèle à tenir."

"Ces deux mots patrie et citoyen doivent être effacés des langues modernes."

"Vous ne parviendrez jamais à faire des sages si vous ne faites d'abord des polissons."

"L'homme de bien est un athlète qui se plaît à combattre nu."

"Le premier pas vers le vice est de mettre du mystère aux actions innocentes; et quiconque aime à se cacher a tôt ou tard raison de se cacher."

"La volonté générale est toujours droite, mais le jugement qui la guide n'est pas toujours éclairé."

"Donnez de l'argent, et bientôt vous aurez des fers. Ce mot de Finance est un mot d'esclave."

"La seule habitude que l'on doit laisser prendre à l'enfant est de n'en contracter aucune."

"L'argent qu'on possède est l'instrument de la liberté; celui qu'on pourchasse est celui de la servitude."

"Je connais trop les hommes pour ignorer que souvent l'offensé pardonne, mais que l'offenseur ne pardonne jamais."

"L'estime de soi-même est le plus grand mobile des âmes fières."

"Les lois sont toujours utiles à ceux qui possèdent et nuisibles à ceux qui n'ont rien."
"Si j'étais prince ou législateur, je ne perdrais pas mon temps à dire ce qu'il faut faire; je le ferais, ou je me tairais."

"Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître, s'il ne transforme sa force en droit et l'obéissance en devoir."

"L'homme est né libre, et partout il est dans les fers."

"La raison fait l'homme mais c'est le sentiment qui le conduit."

"J'ai dit des vérités aux hommes, ils les ont mal prises, je ne dirai plus rien."

Jean-Jacques Rousseau