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ãÔÇåÏÉ ÇáäÓÎÉ ßÇãáÉ : La jeune fille dans l'imaginaire populaire



ÑÇäíÇ ÇáÒÈíÑí
25/02/2009, 10:39 PM
La jeune fille dans l’imaginaire populaire



Avant, les jeunes filles ne sortaient pas. Une jeune fille ne sortait du domicile de son père que pour aller à celui de son mari et ne quittait le domicile conjugal que pour sa tombe !

Toutefois, parler de jeune fille dans l’imaginaire populaire c’est aussi parler de virginité. Et parler de virginité, dans l’espace géographique méditerranéen en général, nord africain et plus particulièrement marocain est une idée qui impose au chercheur de parler indissociablement de la famille.

L’expression « jeune fille » en elle-même, charrie avec elle une totalité sociologique et anthropologique très complexe : honneur ou plutôt risque de déshonneur, virginité, sexualité, castration, vice (complexe du péché originel qui revient comme une sorte de leitmotiv). Toute cette pression ne peut qu’ensevelir la jeune fille dans l’angoisse et la culpabilité.

C’est ce qui fait, d’ailleurs, que l’imaginaire populaire est peuplé d’images de femmes/objets, dépendantes et frêles, sans buts ni ambitions, et placées par conséquent sous la tutelle de l’homme « tout puissant » ! Dans la littérature marocaine, par exemple, nous avons trop souvent l’image de la mère et de l’épouse, ce qui limite la relation homme/femme à une relation ou sexuel ou maternelle.
Cette littérature masculine, ou plutôt machiste, révèle la femme comme un autre et un autre inférieur à l’homme!

Mais encore, cela ne s’arrête pas là ! Dans l’imaginaire populaire, la jeune fille use de son corps pour séduire l’homme saint et irréprochable et utilise sa chair pour l’attirer dans les gouffres insondables du péché! Et c’est encore le refrain du péché originel qui revient inlassablement pour faire de la jeune fille un agent du diable sur terre ! L’imaginaire populaire fourmille, d’ailleurs pour cette raison, de femmes fatales et de mythes de jeunes filles démoniaques (Aicha Quandisha, par exemple).

Et si la jeune fille n’est pas diabolisée, elle est chosifiée et perçue comme un utérus seulement, un moyen de procréation, un mal nécessaire !

Personnellement, je pense que l’imaginaire populaire dépersonnalise la jeune fille ; elle est «ignorée», niée comme «être individuel» ; et elle n’est reconnue que comme un «être familial». J’ajouterai, par ailleurs, que l’image de la jeune fille n’a pas toujours été aussi négative, la jeune fille ne fut pas toujours soumise et chosifiée, elle était naguère, honorée et protégée par les siens. On serait alors tenté de se demander pourquoi est ce que cela a changé. À partir de quand l’a-t-on opprimée (la jeune fille), qui, comment et surtout pourquoi!?

ÚÈÏÇáÞÇÏÑÈæãíÏæäÉ
26/02/2009, 03:11 AM
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ÑÇäíÇ ÇáÒÈíÑí
26/02/2009, 10:53 PM
Cher Monsieur Boumidouna,
Merci pour cette lecture fructueuse de mon étude...
Il est toutefois quelques malentendus à mon sens. La liberté que je clame dans mon étude n'est en aucun cas une liberté sexuelle comme vous l'interprétez!
ÍÑíÉ ããÇÑÓÉ ÇáÌäÓ ..ÇáÝÓÞ æÇáÝÌæÑ
C'est une liberté sexuelle réfléchie et non bestiale!La jeune fille n'a nullement besoin de gardiens de son honneur ou plus proprement dit de son hymen!La famille traditionnelle devrait comprendre que la jeune fille n'est pas qu'un corps ou un utérus!Elle est aussi esprit !Elle est donc capable de faire la différence entre le Bien et le Mal sans pour autant être chosifiée et prisonnière des doutes injustifiés des siens! Et puis, je me demande bien pourquoi à chaque fois que l'on traite de la liberté de la femme, de son droit d'être traitée sur le même pied d'égalité que l'homme, on renvoi ce désir et ce combat essentiellement social et intellectuel à une incitation à la débauche et la bestialité sexuelle!? Mystère! Qu'en dîtes-vous? Moi j'en dis, que c'est que l'on chosifie tellement la femme et on la réduit à un simple corps, que l'on ne voit en elle que débauche et salacité refoulées!L'homme ne serait il pas là en train de justifier sa bestialité en faisant un transfert sur la femme?! C'est un mystère qui m'étonne! Néanmoins, en parlant de "Aicha"! je ne parlais pas de la sainte épouse du prophète (SAS)Aicha (RAA) je parlais du mythe de Aicha Kandisha, mythe populaire et légende urbaine marocaine de la femme fatale, la femme qui apporte la mort, qui séduit l'homme, l'entraine dans le vice et l'envoi à la mort!C'est un mythe que l'on ne saurait lier à l'Islam, un mythe paien!Je reviendrai après, inchallah, avec un sujet là dessus[]!