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ãÔÇåÏÉ ÇáäÓÎÉ ßÇãáÉ : La classe moyenne au Maroc



ÎÏíÌÉ ÞÑÔí
27/02/2009, 02:13 AM
La classe moyenne au Maroc




Le Centre d’Etudes Sociales, Economiques et Managériales (CESEM), centre de recherche de HEM a présenté le 24 Février courant, au club de la presse à Rabat l’étude qu’il a effectué sur la classe moyenne au Maroc
Ladite étude est intitulée «La classe moyenne, c’est qui ?» est une
première d’une longue série devant s’étaler sur trois ans au moins. Elle a été menée entre mai 2008 et janvier 2009, dans le but de définir ou se situe la classe moyenne dans le spectre social marocain, d’identifier ses valeurs et de détecter ses styles de vie et ses manières de se comporter.
Cette étude qualitative a permis d’appréhender la problématique des classes moyennes à travers les chiffres et les valeurs, en partant de statistiques officielles ou recoupées et de 325 pages d’entretien.
Il est à signaler que l’étude a tenté de répondre à des questions qui permettent de cerner la définition de la classe moyenne d’un point de vue symbolique et économique. Elle s’est concentrée aussi sur une approche sociodémographique afin de simuler, à partir des dépenses reflétant les modes de comportements repérés, différentes catégories de classes moyennes dont le ménage gagne à peine entre 11110dh et 14450dh par mois et le ménage situé au seuil de l’élite et qui gagne entre 20000 et 25000dh par mois.
L étude aussi a prouvé le rôle important du salaire féminin, devenu l’apport indispensable pour pouvoir désormais prétendre au statut de classe moyenne et pouvoir accéder à un niveau d’autonomie, de pouvoir de consommation et de pouvoir de sécurité.
A ce propos, et à partir des entretiens effectués, les interviewés :
- Erigent le travail de la femme en principe.
- Considèrent la femme célibataire comme une inconnue non identifiée socialement.
- Ciblent spécifiquement la femme dans les secteurs de la mode, l’automobile et l’édition.
Il est à noter que cette étude constitue une invitation au débat et ses résultats forment la genèse de futures recherches plus ciblées et plus spécifiques.

Conclusion :
La classe moyenne au Maroc est un ensemble de classes volatiles, en mobilité permanente difficilement identifiables et quantifiables.

ÇáÍÇÌ ÞÏæÑ ÇáÓÄÇáí
27/02/2009, 02:51 AM
je pense que parler de la classe moyenne au Maroc,nous pousse à poser la question ou les questios suivantes
existent-t-il vraiment une répartition classique des classes sociales selon le concept marxiste ,ou il s'agit seulement d'une approche théorique
le classement des composantes de la socièté marocaine dépasse le cadre soci-economique pour dire il faut l'etablir dans le contenu intellectuel
y'a t il vraiment une classe moyenne
les critérés economiques-monnaie-restent des critéres trempantes dans la mesure ou le lux est devennu moyen de passage d'un stade à l'autrepar le biais des credits sous toutes les formes donc la nécessité
d'une définition intellectuelle est exigée
pour un classement plus logique ou plutot un reclassement de ces classes

ÎÏíÌÉ ÞÑÔí
27/02/2009, 03:56 AM
Merci pour votre intervention.

Vous savez, si on se pose la question «où commence et où finit la classe moyenne ? » je crois qu’on ne pourra pas trouver la réponse pour les raisons suivante :
Il n’existe pas des statistiques où des politiques qui ont été conçues pour identifier ou cibler cette classe sociale ontologiquement instable.
Les classes moyennes sont volatiles et ne dépendent pas de secteurs économiques bien définis.
La formation des élites chez nous est un processus de reproduction et non un processus de promotion et d’émergence.
La classe moyenne ne s’auto définit pas.
Je partage votre point de vue mais on ne peut pas négliger le côté économique. C’est pour cela que le Gouvernement Marocain cherche à élaborer une politique de soutien à la classe moyenne. C’est une couche sociale essentielle de la société et si rien n’est fait, bientôt il y’aura au Maroc deux couches sociales seulement : les démunis et les riches.
Comme vous l’avez proposé, une définition intellectuelle est exigée.
Les auteurs de cette étude ont adapté le point de vue économique, managérial et stratégique et aussi sociologique. Mais bien sur plusieurs pistes restent à explorer.