العيد دوان
29/08/2009, 05:16 PM
Un chien, un Soulier et un Lion!
Bizarrement, j'ai la même impression ou presque, que celle du 11 septembre 2001, au moment où les fameuses tours new yorkaises fumaient puis s'effondraient devant des milliards de téléspectateurs ! Je ne peux pas décrire exactement ce que je ressentais, mais je peux dire que les deux fois, j'ai eu à sentir ce vent de justice immuable dont parlent les philosophes et les hommes de lettres. Pourtant, la première fois, je n'avais tiré aucun brin de bonheur, car M Georges Bush était à l'abri et les victimes étaient surement innocentes. Cette fois, c'est différent ; il n'y a eu qu'une seule victime coupable de surcroit, s'agit-il justement, de ce monsieur Bush! Et cette fois, j'ai eu mon bol de bonheur ; le pauvre a eu ce qu'il mérite, sans plus : deux chaussures accompagnées d'injures à l'arabe.
C'est à la télé que j'ai vu ce chien aboyer. Il se nomme, je crois, Bosh ou Petit Georges, peu importe. En tout cas, c'est quelque chose qui veut dire en kabyle : Petit Con ! En face, j'ai vu une caravane paisible, écouter le chien aboyer. En son sein, si je ne m'abuse, j'ai vu des lâches, des vaches et des vachettes. Parmi eux, un lion pas comme les autres, faisait le guet; il s'appelle Mountadher al-Zaïdi, un irakien, j'en étais sûr. A la différence de ses compagnons, il portait deux souliers en honneur massif qu'il enleva au moment où les aboiements montaient plus fort. Il en lança un, pour faire taire le petit George, puis un autre en guise d'adieu, tout en chantant: "C'est le baiser d'adieu du peuple irakien, espèce de chien. Vous êtes responsable de la mort de milliers d'Irakiens !" Et la caravane, cette fois, ne passa pas; elle sortit de l'ordinaire et fit taire le chien! C'est ainsi que Petit George quittera l'arène avec, dans les yeux, l'image de deux souliers et dans les oreilles, deux gros mots: "espèce de chien" et "responsable de la mort des milliers d'Irakiens".
Que dire à ce lion, héros de la nation, sinon, le féliciter pour ses deux honorables souliers et sa belle chanson! Bravo! Quant au pauvre petit Georges, qu'il se souvienne à jamais de sa dernière visite à Bagdad et que Mountadher al-Zaïdi vive avec ce souvenir en héros, le restant de sa vie, et sans verser de sang! Et moi, je me souviendrai de ces tirs aux chaussures sur Bush qui n'a pas manqué, au moins une fois dans la vie, de baisser l'échine ! Aussi, je me souviendrai de ce refrain magique : "C'est le baiser de l'adieu, espèce de chien !" A rappeler que "chien" au sens arabe, ne rime pas avec fidélité mais avec crotte ! Quant à "chaussure", elle rime avec mépris et dédain. Cependant, j'essayerai d'oublier le clash des services de "de la peur" irakiens et américains.
Merci à Mountadher al-Zaidi pour nous avoir rafraichi des cœurs, relevé des tètes et ouvert des yeux. A Petit Georges, je dis: au diable; il a humilié, rabaissé et piétiné tout un peuple. Mais pour sa fin de carrière, il a eu un joli cadeau : Une paire de chaussure et comme traitement de faveur, deux chaussures !
http://laid-hizer-net.blogs.nouvelobs.com/
Laid Douane
Bizarrement, j'ai la même impression ou presque, que celle du 11 septembre 2001, au moment où les fameuses tours new yorkaises fumaient puis s'effondraient devant des milliards de téléspectateurs ! Je ne peux pas décrire exactement ce que je ressentais, mais je peux dire que les deux fois, j'ai eu à sentir ce vent de justice immuable dont parlent les philosophes et les hommes de lettres. Pourtant, la première fois, je n'avais tiré aucun brin de bonheur, car M Georges Bush était à l'abri et les victimes étaient surement innocentes. Cette fois, c'est différent ; il n'y a eu qu'une seule victime coupable de surcroit, s'agit-il justement, de ce monsieur Bush! Et cette fois, j'ai eu mon bol de bonheur ; le pauvre a eu ce qu'il mérite, sans plus : deux chaussures accompagnées d'injures à l'arabe.
C'est à la télé que j'ai vu ce chien aboyer. Il se nomme, je crois, Bosh ou Petit Georges, peu importe. En tout cas, c'est quelque chose qui veut dire en kabyle : Petit Con ! En face, j'ai vu une caravane paisible, écouter le chien aboyer. En son sein, si je ne m'abuse, j'ai vu des lâches, des vaches et des vachettes. Parmi eux, un lion pas comme les autres, faisait le guet; il s'appelle Mountadher al-Zaïdi, un irakien, j'en étais sûr. A la différence de ses compagnons, il portait deux souliers en honneur massif qu'il enleva au moment où les aboiements montaient plus fort. Il en lança un, pour faire taire le petit George, puis un autre en guise d'adieu, tout en chantant: "C'est le baiser d'adieu du peuple irakien, espèce de chien. Vous êtes responsable de la mort de milliers d'Irakiens !" Et la caravane, cette fois, ne passa pas; elle sortit de l'ordinaire et fit taire le chien! C'est ainsi que Petit George quittera l'arène avec, dans les yeux, l'image de deux souliers et dans les oreilles, deux gros mots: "espèce de chien" et "responsable de la mort des milliers d'Irakiens".
Que dire à ce lion, héros de la nation, sinon, le féliciter pour ses deux honorables souliers et sa belle chanson! Bravo! Quant au pauvre petit Georges, qu'il se souvienne à jamais de sa dernière visite à Bagdad et que Mountadher al-Zaïdi vive avec ce souvenir en héros, le restant de sa vie, et sans verser de sang! Et moi, je me souviendrai de ces tirs aux chaussures sur Bush qui n'a pas manqué, au moins une fois dans la vie, de baisser l'échine ! Aussi, je me souviendrai de ce refrain magique : "C'est le baiser de l'adieu, espèce de chien !" A rappeler que "chien" au sens arabe, ne rime pas avec fidélité mais avec crotte ! Quant à "chaussure", elle rime avec mépris et dédain. Cependant, j'essayerai d'oublier le clash des services de "de la peur" irakiens et américains.
Merci à Mountadher al-Zaidi pour nous avoir rafraichi des cœurs, relevé des tètes et ouvert des yeux. A Petit Georges, je dis: au diable; il a humilié, rabaissé et piétiné tout un peuple. Mais pour sa fin de carrière, il a eu un joli cadeau : Une paire de chaussure et comme traitement de faveur, deux chaussures !
http://laid-hizer-net.blogs.nouvelobs.com/
Laid Douane