ÇáãÓÇÚÏ ÇáÔÎÕí ÇáÑÞãí

ãÔÇåÏÉ ÇáäÓÎÉ ßÇãáÉ : ÊÑÌãÉ ÞÕÉ Êßãíã ÃÝæÇå ÇáÃãæÇÊ



ÇáÏßÊæÑ ÍÓíä ÝíáÇáí
06/03/2010, 08:38 PM
LA SUTURE DE LA BOUCHE
DES MORTS
Nouvelle de Hocine filali
Traduit de L’arabe Par Dr Rabah Sbaa
Ecrivain, Sociologue De Langue Française.
J’ignore comment cette satanée créature a réussi dé jouer la vigilance des gardiens du palais et parvenir à se faufiler jusqu’à mon lit. A présent, elle pèse sur ma poitrine comme un aiglon. Ses yeux exorbités me provoquent et me font perdre patience. Ses mains épaisses prospectent sournoisement les parties de mon corps. Elles s’immobilisent en pressant la partie gauche de ma poitrine, déréglant ainsi les battements de mon cœur. I es mains continuent leur pression, comme si elles voulaient extraire mon âme de sa cage charnelle.
Une voix inconnue se mit à sortir de mes tripes et me pousse à crier pour demander instamment du secours car un fort désir de vivre me submerge. Plus la voix insiste, plus le désir grandit. Il ne cesse de s’amplifier. Au point de basculer dans la folie. Il me fallait trouver coûte que coûte une ruse quelconque pour me sauver de cette créature qui veut ma ruine et qui est de toute évidence, déterminée à m’anéantir.
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J’ai bêché profondément dans les plissures de ma mémoire pour trouver la trace des tués, des emprisonnés et des clochardisés. Ils étaient nombreux, très nombreux, mais aucun ne ressemblait à ce damné.

-Vous rappelez-vous de moi? Dit-il tout en posant sa main sur ma poitrine.
-Je ne crois pas vous avoir vu auparavant, lui dis-je poliment et avec calme.
Il planta ses ongles dans ma poitrine. Je les ai sentis comme des poignards transperçant mes côtes.
-Aïe ! Aïe ! Tu es en train de me déchirer!
Il retira ses griffes, tachées de mon sang et les essuya sur mon visage.
-Et maintenant, te souviens-tu de moi?
I]. découvrit sa poitrine et sortit une balle rouillée. Je réalisai que mes hommes m’ont dénoncé et que le secret a été divulgué. Elle ressemblait à la balle qui a tué X. le maudit n’avait pas froid aux yeux, pour tromper le peuple. Il raconte des fables éculées comme 1’Equité, 1’Egalité mais il prédit aussi les pires pénitences.
Les ongles se plantèrent de nouveau dans ma poitrine. S’enfonçant encore plus dans mes chairs, pétrissant mes tripes:
-Aïe ! Aïe ! Arrête ! Je te donnerai ce que tu veux!
-Je veux que tu...
-Tu sais que c’est impossible ! Tu désires emporter mon âme. Tu sais que c’est devenu une partie de moi- même.
Sa main s’allongea vers mon cou. Je me mis à appeler au secours de toutes mes forces. Soudain, je me suis réveillé, criant avec rage:
-Où es-tu espèce de couard ? Où es-tu espèce de couard?
-Qu’ y a t-il monsieur ? Demanda l’un de mes hommes qui se tenait à mes côtés.
-L’avez-vous capturé ?
-De qui parlez-vous, monsieur?
-Il n’est donc pas mort, le salaud ! Il voulait... Non, non assieds-toi et écrit

Un décret présidentiel fut illico presto rédigé, signé diffusé. Il se constitua immédiatement des commissions spécialisées ayant pour mission de visiter les villages, les dechras ainsi que les villes pour expliquer l’importance dudit décret.
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Il s’est colporté partout que des esprits mauvais avaient commencé ces derniers jours â porter des cadavres en guise de vêtements. Et que ces mêmes esprits malins se faufilaient partout dans les zones d’ombre pour voler l’argent de la Nation.
Dans le texte du décret il est clairement mentionné (lue les autochtones doivent obligatoirement enchaîner leurs morts et leur suturer la bouche avant de les enterrer sous une épaisse couche de béton.

ÍãÇÏå ÇáÝÑÇ
24/03/2010, 01:55 PM
ÚäÏäÇ ÇáÃãæÇÊ áÇ Êßãã Ýíåã æíÕæÊæä Ýí ÇáÅäÊÎÇÈÇÊ áÕÇáÍ ÇáÑÆíÓ ÝÞØ !!!!!!!!!!!!

Çíä ÇáäÓÎÉ ÇáÚÑÈíÉ ¿¿¿

ÍÈí æÇÍÊÑÇãí

ÇáÏßÊæÑ ÍÓíä ÝíáÇáí
24/03/2010, 04:17 PM
ÇáÞÇÕ ÇáãÈÏÚ ÍãÇÏÉ ÇáÝÑÇ
ÞÕÉ Êßãíã ÃÝæÇå ÇáÃãæÇÊ ãäÔæÑÉ Ýí Ñßä ÇáÞÕÉ ÇáÚÑÈíÉ ÈÇáãæÞÚ.
áß ÎÇáÕ ãæÏÊí
ÍÓíä ÝíáÇáí