ãÔÇåÏÉ ÇáäÓÎÉ ßÇãáÉ : Que dire à mes enfants
ãäíÑÉ ÇáÝåÑí
16/02/2011, 03:40 PM
Que dire à mes enfants
(Ecrit par Mounira Fehri
pendant les terribles jours de GAZA)
Que dire à mes enfants
Si un jour
Ils me demandent indignement
Pourquoi maman ?
Pourquoi tout ce sang
Qui se verse injustement
Tous ces enfants qui meurent
Comme en enfer
Qui gisent par terre
A la télévision ?
Devant ce monde impuissant
Et ce feu incessant ?
Y-a-t-il une fin
À ces crimes insolents?
Pourquoi maman ?
Et… on compte insouciant
Les martyrs cinq cents
Les blessés deux mille six cents
Ah maman !
Quelle honte
Quelle indignation !!!
Pour l’humanité, pour les nations
Pour tout pays dit indépendant !!!
Et tous croisent les bras
Comme tout ingrat !!!
Et parlent …parlent
Indifférents !!!
Ne suis-je pas arabe ?
Ne suis-je pas musulman ?
Laisse-moi partir
Laisse-moi mourir
Au près de ces enfants
Si innocents !
Je sais que ça ne sera pas très important
Ce petit geste insignifiant
Mais, c’est mieux que mourir
Ici, de honte et d’indignation !!!
Que dire à mes enfants ?
Que dire aux nouvelles générations
ãÛÑÈí ÓÚÇÏ
16/02/2011, 04:12 PM
Nos enfants sont nos récoltes, quoi qu'on dise et quoi qu'on fasse.....ils comprennent toujours la vérité qui se cache entre nos lèvres ....Alors DIEU les bénisse et les guide toujours en vie meilleur....ça sera inchallah leur paradis en toute ces couleurs sur cette terre.
.Trés joli poème qui prouve un sentiment noble envers notre fréres de ghaza la martyre.
Mes salutations les plus sinceres.
SOUAD
ÈäÚíÓì ÇáãÓÚæÏí
16/02/2011, 07:57 PM
Dites-leur chère madame
Que les lions d'autrefois
Qui semaient par le sabre l'effroi
Sont devenus hélas infâmes
Quand ils ont dévié de leur voie
En abdandonnant leur foi
Les pleurs, ni les plaintes
Ne les emeuvent
Car seul l'argent les motive
Et nous le peuple
On vomit notre colère
Durant quelques heures
Pour condamner ces massacres
Et le lendemain on vit la routine
--------------
Je vous félicite pour ce beau poème dont se dégagent une certaine amertume, une colère et une révolte d'une situation fort désolante
Certes c'est dur de répondre à nos enfants,comment leur expliquer notre incapacité à réagir, à secourir cet enfant victime du joug de l'envahisseur et victime de notre passivité
Encore une fois, merci d'avoir partagé ce poème
ãäíÑÉ ÇáÝåÑí
16/02/2011, 10:32 PM
Nos enfants sont nos récoltes, quoi qu'on dise et quoi qu'on fasse.....ils comprennent toujours la vérité qui se cache entre nos lèvres ....Alors DIEU les bénisse et les guide toujours en vie meilleur....ça sera inchallah leur paradis en toute ces couleurs sur cette terre.
.Trés joli poème qui prouve un sentiment noble envers notre fréres de ghaza la martyre.
Mes salutations les plus sinceres.
SOUAD
[FONT="Arial"]ÃÓÊÇÐÊí ÇáÑÇÆÚÉ ÓÚÇÏ ãÛÑÈí
ÃÔßÑß ÌÏÇ ÌÏÇ Úáì ÊÚáíÞß ÇáÌãíá
íÇ ÓíÏÊí áÞÏ æÞÚ ÍÏÝ ÞÕíÏÊí Çáíæã ãä ÇáãäÊÏì ÇáÝÑäÓí ÇáÐí íÔÑÝ Úáíå ÇáÓíÏ ÇÏæÇÑÏ ÝÑÇäÓíÓ
åÐÇ ÞÕíÏí ÃÖÚå Èíä íÏíß
[/
FONT]
Enfant de Palestine
Oserais-je te regarder en face
Sans avoir honte de ma génération, de ma race
Oserais-je t’affronter
Enfant enfermé, déprimé
Oserais-je te demander pardon
Pour ces massacres et ces invasions ?
Pour ton enfance ratée ?
Oserais-je t’implorer pitié
Moi la misérable passivité…
Qui ne fait que regarder l’actualité
Et au pire écrire
Pleurer et souffrir
Te voir mourir
Impuissante…sans intervenir
Dans mon coin lointain
Comme tout lâche et vaurien
Tu aurais dû être souverain
Dans ton palais, suzerain…
Et non malheureux, rejeté
Revendiquant de dérisoires libertés !
Vivre, exister
Au lieu d’exhorter, de résister !
D’essuyer les revers…
De vivre de travers…
Devant un monde insouciant
Face à tes cris et gémissements !
Tu aurais dû être sultan
Savourant le suc florissant
De ta terre sacrée
Rassemblant tes amusettes et tes poupées
De ton innocence jouir
Et maman dans ses bras te chérir
Enfant accablé, enfant saccagé…
Périr à cinq ans…assiégé !
Devant toute l’humanité
Que de honte ! Que de viles malignités!
Oserais-je te demander pardon
Moi qui t’ai abandonné
A ton sort, à ta destinée
Entre les fétides, les empestés
Oserais-je te demander pardon
Alors que je t’ai cédé
De ma propre volonté
Aux pires des démons!
Non pardon
Aux pires des cochons !
ãäíÑÉ ÇáÝåÑí
16/02/2011, 10:43 PM
Dites-leur chère madame
Que les lions d'autrefois
Qui semaient par le sabre l'effroi
Sont devenus hélas infâmes
Quand ils ont dévié de leur voie
En abdandonnant leur foi
Les pleurs, ni les plaintes
Ne les emeuvent
Car seul l'argent les motive
Et nous le peuple
On vomit notre colère
Durant quelques heures
Pour condamner ces massacres
Et le lendemain on vit la routine
--------------
Je vous félicite pour ce beau poème dont se dégagent une certaine amertume, une colère et une révolte d'une situation fort désolante
Certes c'est dur de répondre à nos enfants,comment leur expliquer notre incapacité à réagir, à secourir cet enfant victime du joug de l'envahisseur et victime de notre passivité
Encore une fois, merci d'avoir partagé ce poème
ÇÓÊÇÐí ÇáÑÇÆÚ ÈäÚíÓì ÇáãÓÚæÏí
ÃÓÚÏäí ÌÏÇ ãÑæÑß Úáì ÞÕíÏÊí...ÝÃáÝ ÃáÝ ÔßÑ Úáì Þáãß ÇáÑÇÞí
íÇ ÓíÏí áÞÏ ÍÐÝÊ áí ÞÕíÏÉ åÐÇ Çáíæã ãä ÇáãäÊÏì ÇáÝÑäÓí ÇáÐí íÔÑÝ Úáíå ÇáÓíÏ ÇÏæÇÑÏ ÝÑäÓíÓ
åÐå ÇáÞÕíÏÉ ÃÖÚåÇ Èíä íÏíß
Enfant de Palestine
Oserais-je te regarder en face
Sans avoir honte de ma génération, de ma race
Oserais-je t’affronter
Enfant enfermé, déprimé ?
Oserais-je te demander pardon
Pour ces massacres et ces invasions ?
Pour ton enfance ratée ?
Oserais-je t’implorer pitié
Moi la misérable passivité…
Qui ne fait que regarder l’actualité
Et au pire écrire
Pleurer et souffrir
Te voir mourir
Impuissante…sans intervenir
Dans mon coin lointain
Comme tout lâche et vaurien
Tu aurais dû être souverain
Dans ton palais, suzerain…
Et non malheureux, rejeté
Revendiquant de dérisoires libertés !
Vivre, exister
Au lieu d’exhorter, de résister !
D’essuyer les revers…
De vivre de travers…
Devant un monde insouciant
Face à tes cris et gémissements !
Tu aurais dû être sultan
Savourant le suc florissant
De ta terre sacrée
Rassemblant tes amusettes et tes poupées
De ton innocence jouir
Et maman dans ses bras te chérir
Enfant accablé, enfant saccagé…
Périr à cinq ans…assiégé !
Devant toute l’humanité
Que de honte ! Que de viles malignités!
Oserais-je te demander pardon
Moi qui t’ai abandonné
A ton sort, à ta destinée
Entre les fétides, les empestés
Oserais-je te demander pardon
Alors que je t’ai cédé
De ma propre volonté
Aux pires des démons!
Non pardon
Aux pires des cochons !
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