ÇáãÓÇÚÏ ÇáÔÎÕí ÇáÑÞãí

ãÔÇåÏÉ ÇáäÓÎÉ ßÇãáÉ : ÇáÇäÊÙÇÑ /ÕÈíÍÉ ÔÈÑ- ÊÑÌãÉ ÌãÇá ÇáÌáÇÕí



ÌãÇá ÚÈÏ ÇáÞÇÏÑ ÇáÌáÇÕí
02/05/2007, 07:50 PM
ÇáÇäÊÙÇÑ - L'attente

Sabiha Chibr / Maroc

Traduction : Jamel jlassi / tunisie



La salle est pleine des gens qui attendent : des hommes et des femmes, accablés par les peines, ils espèrent se libérer. Je suis très chargée je ne peux pas rester un peu seule, ou faire un travail que j’aime. Tout ce que je fais est par contrainte.
Les gens se parlent, ils se racontent mutuellement leurs peines, je n’ai pas trouvé quelqu’un pour me sauver, pour m’éloigner de ma solitude, mes rêves sont simples, j’espère avoir quelques minutes libres pendant lesquelles personne ne me perturbe, je m’allonge, je m’assois en détente, je pense à quelque chose d’illimitée, j’erre sans but, rien ne me presse, je ne fuis rien, sans que mes peines me poussent pour augmenter ma vitesse, ni une force inconnue me pousse jusqu’à l’étouffement.
Mon travail est beau malgré la fatigue, ils se moquent de moi quand je dis que j’aime mon travail, la peur m’accable comme une pieuvre à la pensée que je pourrais le perdre, j’ai commencé à perdre beaucoup de mes amis proches, ils ne veulent pas me croire, et je suis un cas désespéré.
La secrétaire appelle un homme parmi les présents, il se lève et entre… ce docteur est très compétent mais je n’ai pas senti aucun progrès pour mon état psychologique, et j’ai lui promet plusieurs fois, c’est insupportable, qu’est ce qui m’arrive ? La faiblesse de ma mémoire a dépassé toutes les bornes, ma situation est devenue insupportable. Je me suis trouvée dans des situations embarrassantes…
le visage d’une femme est très familier, j’ai déjà connu cette beauté et cette élégance, j’en suis sure, j’ai déjà parlé avec cette femme, mais où ? Et quand ? De quoi nous avons parlé ? Est elle une collègue ? Une voisine ? Est ce que nous avons les mêmes goûts ? Je ne sais rien ! Peut-être j’ai parlé avec elle lors de mon dernier shopping… elle sourit en me faisant des signes, mais qui est elle ? Qu’est ce qui m’arrive ? Même les gens les plus proches, ne sont pas exclus de ma maladie, que j’ai justifiée par les fardeaux et les missions dures.
Je n’ai pas pu reconnaître mon directeur et sa femme de première vue… ils n’ont rien dit… peut- être ils n’ont pas remarqué la tête que j’avais… je les avais reconnu après quelques instants, je me suis sentie couverte de sueur et ma langue m’a trahi lors des salutations… la secrétaire appelle une femme,elle se lève calmement comme si elle a gagné une guerre, la femme élégante se lève, je le suis, en frottant ma mémoire pour la reconnaître, elle feuillette une magazine féminine, j’ai déjà connu cette démarche somptueuse, ce sourire, je suis certaine, ma où ? À plusieurs reprises je rencontre des gens à la rue, avec des visages familiers, et je sens que je les connais, et je commence à me poser des questions : qui sont ils ? Mais je me rappelle toujours tard, après leur éloignement.
Le temps passe lourdement, le médecin est compétent, il sait préciser l a cause de la maladie, mais comment peut il prescrire les médicaments si les maladies se multiplient ???
On frappe à la porte, un homme qui a dépassé la cinquantaine entre avec des cheveux gris, je suis sure de le connaître, mais comment ? L’homme s’approche très gentiment, avec un sourire qui efface les rides, il me salue, il me demande des nouvelles a propos du mari et des enfants, je réponds par des généralités, mais dois je lui demander des nouvelles de sa femme et de ses enfants, ou bien dois je me contenter du sourire ? Est se qu’il est marié ? Est ce qu’il a des enfants ? Combien sont ils ? L’homme m’apprend que Samira voulait me voir ? Et que je lui manque, qui est cette Samira ? Je décide de dire qu’elle aussi me manque ! Mais qui peut me dire que cet homme me connaît vraiment ? Peut-être il me prend pour une autre ? Dois je lui demander son nom ? la secrétaire me sauve de mon inquiétude en appelant un autre nom,l’homme sourit et s’assoit loin de moi, a -t- il enfin compris que je ne sais rien de sa respectable famille, et que souffre psychologiquement plus que lui. Je fais semblant de lire un magazine, je sens que c’est mon tour de lui demander des nouvelles de sa femme et des enfants, le visage de l’homme est stupéfié, et dés que j’essais de répondre la secrétaire appelle mon nom, je me sens soulagée, et j’entre en courant comme d’habitude.

ãÚÊÕã ÇáÍÇÑË ÇáÖæøí
02/05/2007, 07:55 PM
ÇáÃÎ ÇáßÑíã ÌãÇá
íÄÓÝäí ÃáÇ ÃÊãßä ãä ÊÔÑíÍ ÇáäÕ ÇáãÊÑÌã áÌåáí ÇáãÑíÚ ÈÇáÝÑäÓíÉ (: æáßäí ÃäÊåÒ ÇáÝÑÕÉ áÃÍííß Úáì ÌåÏß ÇáÑÇÆÚ Ýí ÊÑÌãÉ ÇáÞÕÉ ÇáÊí ÃÚÌÈÊäí ááÛÇíÉ ÈÇááÛÉ ÇáÚÑÈíÉ ¡ æ áÃÏÚæ ãä íÊÞä ÇáÝÑäÓíÉ Åáì ÇáÊãÍíÕ æ ÇáãäÇÞÔÉ ÇáÚãíÞÉ .

ãÚ ÝÇÆÞ ÇáÊÍíÉ æ ÇáÊÞÏíÑ

ÌãÇá ÚÈÏ ÇáÞÇÏÑ ÇáÌáÇÕí
06/05/2007, 02:45 PM
ÇáãÈÏÚ ÇáãÍÊÑã ãÚÊÕã:

ÔßÑÇ áãÑæÑß ÇáßÑíã
æÃÖã ÕæÊí áÕæÊß áÏÚæÉ ÇáÃÕÏÞÇÁ áÅÈÏÇÁ ãáÇÍÙÇÊåã Íæá ÇáÊÑÌãÉ
æÅËÑÇÁ ÇáÍæÑ
ãæÏÊí

ÌãÇá ÚÈÏ ÇáÞÇÏÑ ÇáÌáÇÕí
24/02/2008, 12:54 PM
ÃÕÏÞÇÆí

æßá ÇáãåÊãíä ÈÇáÃÏÈ ÇáÝÑäÓí

æÇáÊÑÌãÉ ãä æÅáì ÇáÝÑäÓíÉ

äÍä Ýí ÇäÊÙÇÑ ÊÝÇÚáßã ãÚ ÇáäÕæÕ ÇáãäÔæÑÉ Ýí ÇáÑßä

ãÍÈÊí ááÌãíÚ