السلام عليكم ورحمة الله تعالى وبركاته
قرأت قصيدة "بالحبر الأبيض" فأعجبتني وأحببت أن أعيد صياغة ترجمتها بطريقتي، فتقبل ذلك مني أخي الكريم.
أريج.
Un poème d'une encre blanche
Doucement je peindrais les lettres
En dupant les mots :
Je négligerais la ponctuation pour que le mot manque son sens,
Je sursauterais les conjonctions et les prépositions.
Je n’écrirais pas « non » au début de la ligne
Pour qu’ils ne sachent que je raisonne
Et je négligerais de mentionner le pays d’où viendrait le printemps,
Pour me réjouir du jaune prédominant…
Je peindrais les vergers au crayon
Et laisserais le fleuve sans estuaire ni effusion
…………………….
Puis lors des ténèbres de dernières lisières de la nuit
Je viderais les tubes de couleurs, et commencerais le coloriage et la ponctuation
Rien ne m’étonne autant que ce mélange :
Les filles/ les plantes
L’encre/ le pain
La prison/ le chagrin
L’impartialité/ les chevaux
……./……..
La rivière serait verdoyante
Et les épis roses
Et le ciel sans couleur
Et Les arbres bleus, comme les tenues des ouvriers,
Je me réjouirais quand le tableau serait achevé
Peut être m’esclafferais-je d’orgueil en taquinant les mots :
Je les enroulerais dans ma bouche puis les ferais rouler à l’extérieur
Quelques uns raisonneraient, et les autres causeraient un vacarme ou un sifflement, puis s’éteindraient …
Le matin j’enverrais le poème
Négligeant d’inscrire l’adresse
Pour que personne ne le lise.
المفضلات