Les passants du large


Les passants du large
Près d'un asile poilu, Ahmed pondra ses idées …palpa les sept cieux ! demanda à sa mère : pourquoi tous ces Sept Cieux ? …puis il s'enfuit.
- Quelle impudence ! répondit-elle en murmurant. Incarcéra ses pensées, ses devinettes, lança un gémissement, un toussotement : Oui mon petit génial : espèce d'un mulet …impudent, maintenant tu peux germer tes croyances et ta cruauté ...et persister (tes plaisanteries).
Un univers méconnu s'implanta dans ses pensées… Ahmed pondit un asile informel quand Sidi Mohammed Ou Ramdane avec sa Djellaba Maghrébine répondit : Médisant !…
- Médisant oui, mais méditatif Sidi Mohammed, le médium du village.
Un silence mélodieux, miséricordieux mitigea cette moquerie…
Boussemghoun, son petit village natal lui parut de loin comme une étoile, comme une grappe dorée ou comme un bosquet. Ahmed huma, joignit ses souvenirs d'enfance avec Hammi Hou, Bouziane–Elkali, Lalla Mouna, et surtout le murmure des sources à (Irnidia). Un petit coin tranquille au bord de la palmeraie d'Eit–Nkyet…à Boussemghoun, éveille en lui une mémoire assez (riche), évoqua sa manière de penser, (pardon ) peser son altitude, sa capacité …Hammou Hassan, le grand commerçant du village mâcha lui aussi ses récoltes tardives …ses bénéfices. Abreuva ses palmiers …jeta par sa grande fenêtre de Tmadla–Net–uslimane sa bascule dans un ravin abandonné ..
- Pourquoi inspirez vous vos vœux des Sept Cieux ?, dit son fils aîné Abderrahmane, le postier du patelin .. Ajouta : pourquoi vivez-vous dans ces bicoques, bienheureux !..
L'angle opposé de l'univers cramoisi craqua mes jambes. Des voix assourdies vinrent de l'autre coté de l'univers.
Comme une veille ruche, ma croyance regagna le fond du gouffre, s'envola et se cassa sur ma tête.
C'était une cueillette tardive de dates de Lahbib Ou Achour qui me suit souvent. Enrage mes pensées et mes odeurs, ainsi que mes rêves. Les muscles de ma jambe se crispèrent, et une veine se mit à battre dans ma cuisse. Au-dessus de moi un ciel nuageux d'une saison laborieuse et d'un vent tumultueux, accablant. Malgré tout ça je sentis l'odeur d'un festin aux alentours de mon village où l'on parle couramment Tamazight de père en fils. Un radieux horizon me couvrit, en disant : Mange, Ahmed tu as faim, le festin est pour tout le monde.
Pendant mon séjour au gouffre, j'avais l'intention, plutôt, décidé si je possédais assez de (……) j'achèterai l'autre bout du monde ou à défaut une palme ou un pacte pour tous mes partisans surtout au parti le plus récent. Paisiblement passa un paresseux… c'était moi en chair et en os en train d' acquérir ( le savoir et l'expérience)… d'échapper de l'ennui ou de l'eau, ai-je répondu à mon interlocuteur.
- Il éclata de rire.
- Tant mieux.
- En tamisant mes rêves, mon passé lointain, un pigeon blanc vint à notre secours. Il partit sans dire au revoir, tandis que nous cueillîmes nos ( linges). Un corbeau noir gagna le bout du continent nous traita de salauds ..Des (âak.. âak) apparurent au coin de sa bouche, alors qu'on devra respirer délicieusement la poussière des Sept Cieux.
- Les passants du large distinguèrent (…) louèrent, occupèrent l'autre coin qui dérive toujours dans un asile poilu. Une voix du terminal répondit de loin : charade… charade… charade …
- Dispersez-vous ... dans ce contexte que (Rahma) ponde ses vœux… ses œufs… ses charades.
Ahmed KHETTAOUI
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