Un Cas Social
La jeune femme tant convoitée
tourna le coin de la rue , emmitouflée dans une large jellaba ,son foulard bien ajusté sur sa téte lui cachait presque la moitié du visage. Eperdu , il guettait toujours son retour matinal, s émerveillait de sa grace féline et de son port de reine,et souffrant de ne pouvoir lui parler ni l approcher;une grande force s en dégageait et freinait son zèle amoureux . Il ne savait rien d elle, les voisins disaient qu elle est infirmière celibataire, et seul soutien de ses parents agés et grabataires. Elle passa prés de lui sans le remarquer , il respira avec délice l effluve de son parfum capiteux et musqué..le coeur chaviré ,il décida de s armer de courage et de l interpeller
ce soir à son départ pour le lieu de son travail.
l attente fut longue et douloureuse..le temps s étirait interminablement.. l apparition divine , mit fin a son supplice..il marcha sur ses pas , élaborant le plan de l abordage et ajustant les mots se les répétant pour éviter l impair .il était si distrait qu il remarqua sur le tard la direction qu elle avait prise ..l hopital était à l autre tournant..des spots et des néons l aveuglèrent..et son étonnement n a de pareil que son égarement quand elle pénétra dans le lieu le plus mal famé de ce quartier. il hésita à poursuivre son périple , tatonna ses poches , compta son argent et s engagea sur les lieux ..
la fumée et les odeurs le prirent à la gorge.il s étouffa , toussa et fut la risée d un groupe de jeunes éméchès et criards..il descendit au labyrinthe du sous -sol ..des applaudissement et des sifflements èffreinés orientèrent son regard vers l estrade à mille feux ..à premier aborb il ne reconnut pas la sylphide qui se tortillait au son d une langoureuse musique égyptienne ; parée
de tous les atours inimaginables de beauté et de strass.. quand il réalisa sa déconfiture..la terre tourna et il tomba dans les vapes, fut pris pour un ivrogne et jeté sur le pavé...
la fraicheur de la nuit lui rendit ses esprits ..il resta là ,vide et désemparé, à attendre le matin pour venger son sentiment bafoué. Mais , quand la silhouette en djellaba et foulard remonta des abysses du bas monde humain..sa rage disparut d un coup..et il scanda ses pas sur les siens.Elle , toujours indifférente a ceux qui l entourent , entra dans une pharmacie ..et en ressort avec un plein sac de médicaments
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المشاركة الأصلية كتبت بواسطة اماني مهدية
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