Un mégot..
seul...
un fil de fumée qui monte,
danse..
pour lui seul..
et..
dans sa tête,
le fil se perd dans ses idées..
à lui seul...
Un cendrier en verre transparent
cache de cendres la couleur de la table
sombre.. et
un verre en bas de ses yeux..
moitié vide(s), moitié plein(s)..
pris peut être pour combler un vide interne..
un trop plein..
pour tenter une lumière dans des coins obscurs.
Et, dans tout ça, surtout ; la mort des gestes et des mots..
seul un regard qui voit nulle part,
des images internes !
Qui sait ? ! !
Mal rasé,
double dose de poison,
l'une en fumée,
l’autre pressée,
les deux se rejoignent dans le noir
loin de tout espoir..
Le jour.. lui.. le même, au rendez vous,
là, à cette même table-tombeau où..
toujours.. encore et encore..
gisent..
un mégot
dans un cendrier en verre transparent,
un verre de café (noir) et..
un homme sans regard...
en marge de tout ce monde qui déblatère dans un bruit
insensé dans ce café du coin pas loin de chez lui..
Un chez lui et ses alentours,
Un bled bien chaud,
bien froid,
bien étrange..
bien plein de monde où l'un ne se soucie pas de l'autre..
où tout un chacun est bien loin et isolé de l’autre..
les yeux vides..
la fumée qui ondule
le verre qui se dévide..
et cette mémoire morte qui intérieurement coule perdant le sens même de la vie...
Tout chez lui est personnel !
Tout.. et lui..
dans le silence le plus total...
La vie n’est qu’images en mouvements..
aux rythmes différents
qui changent...
La vie chez lui est interne..
et tout chez lui est inter-dit !
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